Veuillez patienter ...
Publication  Imprimer cette notice 
 
Etat : Attente validation modification
 

FRV AD444 : plaque Epitaphe chrétienne d'Ursus

image
Identification ^Haut^
Préfixe musée FRV
N° d'inventaire AD444
Type de bien Collection patrimoniale
Statut juridique propriété de la commune
Situation Exposé
Désignation ^Haut^
Discipline Archéologie
Domaine musée inscription , sépulture, rites funéraires
Domaine SMF archéologie , gallo-romain , croyances - coutumes
Dénomination plaque
Titre Epitaphe chrétienne d'Ursus
Création-Exécution ^Haut^
Date de création-exécution 493 après J.-C. (date consulaire)
Découverte ^Haut^
Lieu de découverte - Site de fouille Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e
Précisions sur la découverte Découverte à Lyon, sur la colline de Fourvière, dans une vigne entre Saint-Irénée et Saint-Just .
Méthode de découverte-collecte découverte fortuite
Description ^Haut^
Matières et techniques marbre blanc (gravure)
Précisions sur les matières et techniques Polychromie rouge dans les sillons gravés
Dimensions extérieures : H. 58 cm ; l. 46 cm ; E. 11,5 cm
Inscription(s) épitaphe : in hoc tvmvlo reqviescit bone memoriae Vrsvs qvi vixit in pace annvs XL (ou XVI) obiet II nonas marcias post consvlatvm Anastasi et Rufi virorvm clarissimorvm consvlvm
Latin (langue)
5 lignes
Traduction : Dans ce tombeau repose Ursus de bonne mémoire, qui a vécu en paix quarante (ou seize) ans ; il est mort le 2 des nones de mars (6 mars), l’année après le consulat d’Anastase et de Rufus clarissimes . (Traduction Allmer-Dissard)
Personne inscrite : Anastase    Rufus    Ursus   

Sujet ornementation (colombe, vase, épi)
Précisions sur le sujet : Au-dessus du texte, deux colombes affrontées de part et d'autre d'un vase, à l'envers ; au dessous, deux colombes affrontées de part et d'autre d'un épi.
Description publique « Dans ce tombeau repose Ursus de bonne mémoire, qui a vécu en paix quarante (ou seize) ans ; il est mort le 2 des nones de mars (6 mars), l’année après le consulat d’Anastase et de Rufus clarissimes ». L’émergence du christianisme s’accompagne de la disparition des monuments funéraires en forme d’autels qui étaient la règle à Lyon jusqu’au 3e siècle. L’épitaphe est désormais gravée sur une simple plaque de marbre, récupérée sur les ruines des monuments. La typographie a beaucoup perdu en qualité, se réduisant à une simple gravure linéaire, parfois accompagnée d’un décor puisé dans le répertoire des symboles chrétiens. Ici, des colombes affrontées de part et d’autre d’un épi et près d’un vase d’où s’échappe de la vigne : le blé et le raisin évoquent le pain et le vin, symboles de l’eucharistie. Les formules des inscriptions et leur contenu diffèrent radicalement de ceux des épitaphes païennes. L’existence terrestre que le défunt se plaisait auparavant à rappeler n’est plus une référence. Désormais, rien ne le rattache au monde matériel et nous ignorons tout de sa profession ou des circonstances de sa mort. Si la vie sur terre n’est plus qu’un passage, le jour de la mort, jamais mentionné auparavant, est maintenant soigneusement noté dans le calendrier et daté par les noms des consuls en fonction à Rome.
Documentation ^Haut^
Liens documentaires Ouvrage de référence - Corpus Inscriptionum Latinarum [CIL] - Inscriptiones trium Galliarum et Germaniarum latinae. 13 - Inscriptiones Aquitaniae et Lugudunensis - Hirschfeld , Otto , 1843-1922 - Zangemeister , Karl , 1837-1902 - 1899
CIL XIII , 2365, p. 365 Ouvrage de référence - Musée de Lyon. Inscriptions antiques - Allmer , Auguste , 1815-1899 - Dissard , Paul , 1852-1926 - 1888
4, n° 444, p. 48-50