Identification | ^Haut^ |
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Préfixe musée | LUG |
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N° d'inventaire | AD143 |
Nombre d'objets | 1 |
Type de bien | Collection patrimoniale |
Statut juridique | propriété de la commune |
Situation | Exposé |
Autres numéros |
143.1 (Au pochoir et encre)
143.4 (Au pochoir et encre) CIL, XIII, 1910 (Corpus des inscriptions latines) |
Désignation | ^Haut^ |
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Discipline | Archéologie |
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Domaine musée | inscription |
Domaine SMF | croyances - coutumes , gallo-romain , archéologie , sculpture |
Dénomination | épitaphe |
Titre | Épitaphe monumentale du jeune décurion et fils de décurion Q. Acceptius Venustus |
Nombre de parties | 4 |
Précisions sur la désignation | Épitaphe monumentale du jeune décurion et fils de décurion Q. Acceptius Venustus, gravée sur quatre blocs jointifs appartenant à un grand mausolée familial élevé sur la rive gauche du Rhône. |
Création-Exécution | ^Haut^ |
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Date de création-exécution |
Entre Fin 2e siècle et 3e siècle |
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Découverte | ^Haut^ |
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Lieu de découverte - Site de fouille | Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 7e / 31, rue de Marseille |
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Précisions sur la découverte | Rue Saint-André, à l'angle des rues de Marseille et Salomon Reinach, à l'emplacement du n° 31 rue de Marseille, aujourd'hui disparu, dans la cour de la fabrique d'acide dites "la Vitriolerie", en 1870, ont été découverts les vestiges d'un mausolée antique daté du IIIème s. ap. J.-C. A 5 m de profondeur, sous une épaisse couche de gravier et de sable, sans doute d'origine rhodanienne, ont été mis au jour des blocs d'architecture, des fûts de colonnes de deux modules différents correspondant sans doute à deux édifices distincts ainsi qu'un autel anépigraphe (disparu). Parmi eux, les fragments de trois sarcophages ont été prélevés : un sarcophage historié en marbre recouvert d'un couvercle [inv. 2001.0.311], un sarcophage de petites dimensions en marbre bleu décoré de bas-reliefs (disparu), un troisième exemplaire en pierre locale à couvercle à double versant qui portait des antéfixes aux angles et sur les faces avec une inscription (CIL, XIII, 2134, disparu). Le peu de mobilier funéraire recueilli (un vase en céramique commune noire, des fragments de vase en céramique commune rouge, des tegulae) ne peuvent être rattachés formellement au mausolée. Le monument funéraire, construit en pierres de choin, devait avoir l'aspect d'un temple-tombeau prostyle installé sur un podium qui abritait sans doute la chambre funéraire. D'après les restitutions du XIXème siècle, il aurait été fermé sur trois côtés (5 m environ) et ouvert vers l'avant par quatre colonnes qui soutenaient un fronton triangulaire. Les quatre blocs inscrits qui constituent une épitaphe devaient être positionnés sur le mur du fond. (d'après Le Mer, Chomer 2007, 338*, p. 425-427) |
Méthode de découverte-collecte | découverte fortuite |
Date de découverte | Juin 1870 |
Description | ^Haut^ |
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Précisions sur la description | 4 grandes dalles sans ornement, constituant la paroi arrière d'un mausolée en forme de petit temple. |
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Matières et techniques |
calcaire dur (taillé, gravé) |
Dimensions | H. 150 cm ; l. 365 cm ; E. 74,5 cm |
Dimensions |
H. 150 cm ; l. 93,5 cm ; E. 74,5 cm Dimensions d'un bloc |
Précisions sur les dimensions | Largeur totale des 4 blocs. |
Inscription(s) |
épitaphe
:
Latin (langue) Traduction : Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Quintus Acceptius Venustus, décurion de la colonie Copia Claudia Augusta de Lyon, le plus doux des enfants, qui n’a pas été donné, mais seulement montré, et que l'injustice du destin a enlevé à ses parents par une mort prématurée ; qui a vécu onze ans, six mois et vingt-six jours, pendant lesquels il s’illustra dans l'étude des lettres et sa tendresse enfantine rivalisa avec son amour pour ses parents, raison pour laquelle il était aimé de tous et laissa malgré la brièveté de sa vie l'espérance d'un fruit glorieux, mais à ses parents une longue douleur, et aux Mânes de Quintus Acceptius Firminus, qui a vécu un an, trois mois et trois jours, et de Satria Firmina, qui a vécu un an, deux mois et vingt-six jours, élevés en consolation du deuil précédent et morts pour la plus grande douleur des leurs, Quintus Acceptius Firminus, décurion de la colonie Copia Claudia Augusta de Lyon, duumvir, et Satria Venusta, leurs parents très malheureux, ont élevé ce tombeau, également pour eux-mêmes, de leur vivant, et l'ont dédié sous l'ascia. (Traduction de François Bérard, 2024) Personne inscrite : Quintus Acceptius Firminus Quintus Acceptius Venustus Satria Venusta Lieu inscrit : Provinces romaines / Trois Gaules / Gaule Lyonnaise / Lugdunum (Lyon) 12 lignes |
Sujet |
religion
(ascia) |
Documentation | ^Haut^ |
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Saisi par system (23/02/2006)
Modifié par catherine.nguyen (30/09/2024)
Visé par SAVAY-GUERRAZ - Hugues - hugues. (16/08/2017 16:29:07) uk :2672