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FRV br.001 : calendrier Calendrier gaulois de Coligny

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Identification ^Haut^
Préfixe musée FRV
N° d'inventaire br.001
Type de bien Collection patrimoniale
Statut juridique propriété de la commune
Situation Exposé
Autres numéros E : 378  (inventaire Beaux-Arts)   
Désignation ^Haut^
Discipline Archéologie
Domaine musée inscription
Domaine SMF archéologie
Dénomination calendrier
Titre Calendrier gaulois de Coligny
Titre incontournable site web Le calendrier gaulois
Titre incontournable site web (anglais) The Gallic calendar
Création-Exécution ^Haut^
Date de création-exécution 2e moitié du 1er siècle
Précisions sur la date Postérieure au milieu du 1er siècle après Jésus-Christ
Découverte ^Haut^
Lieu de découverte - Site de fouille Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Ain / Coligny
Précisions sur la découverte Découvert au cours de travaux agricoles sur le territoire de la commune de Coligny (Ain), avec quatre cents fragments d'une statue en bronze de Mars (inv. br. 043).
Méthode de découverte-collecte découverte fortuite
Date de découverte 1897
Description ^Haut^
Matières et techniques bronze (gravé)
Dimensions extérieures : H. 0,90 m ; L.1,48 m ; E. 0,02 à 0,05 m
Inscription(s) texte :
gaulois (langue)
Environ deux mille mots, disposés sur seize colonnes, dont la moitié à peu près est conservée. Le calendrier de Coligny est considéré comme un des plus longs documents connus en langue gauloise.

Sujet Précisions sur le sujet : Il s'agit de cinq années d'un calendrier de type "lunaire à intercalation" : les mois sont fondés sur les phases de la Lune et des mois sont ajoutés périodiquement pour tenir compte de l'année solaire. Il est constitué de 5 années, avec cinq fois douze mois de vingt neuf ou trente jours, et deux mois supplémentaires de trente jours, placés avant la première année et au milieu de la troisième. Chaque mois a son nom et se divise en deux quinzaines, séparées par le mot atenoux. Grâce à la quintuple répétition, et en dépit de nombreuses lacunes, on connaît les noms des douze mois (giamon, simivi, equos, elemban, aedrin, cantlos, samon, duman, riuros, anacan, ocron, qutios et giallos, qui était le nom du mois intercalaire), ainsi que la plupart des notations quotidiennes. Les jours n'ont pas de noms ; chacun est précédé d'un trou qui recevait une cheville. Certains mois portent la désignation mat (bon, faste), d'autres anmat (mauvais, néfaste), mais ces mots ne sont pas régulièrement répartis entre les jours.
Datation EN Second half of the first century
Matière EN Bronze (engraved)
Dimensions EN L. 1.48 m; Thickness 0.02 to 0.05 m; H. 0.90 m
Lieu de découverte EN Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Ain department / Coligny
Description publique La plaque de bronze ainsi qu’une statue, brisées en de nombreux fragments, ont été découverts fortuitement dans un champ, hors de tout contexte. La plaque de bronze, très lacunaire, est un calendrier. Il est réputé porter la plus longue inscription connue en langue gauloise, écrite ici en caractères latins : environ 600 mots différents sont conservés. Il s’agit d’un calendrier de type « luni-solaire » : les mois sont rythmés par les phases de la lune. Cinq années sont représentées, chacune comportant 12 mois dits « ordinaires », alternativement de 29 et 30 jours, pour s’approcher au plus près de l’année solaire de 365 jours. Cependant deux mois « intercalaires » ont été ajoutés (un tous les 2,5 années), afin d’éviter un décalage trop important entre le temps du calendrier et la réalité des saisons. Chaque mois porte un nom et se divise en deux quinzaines séparées par le mot atenoux ( ?). Certains mois sont notés mat (faste), d’autres anmat (mauvais). Les jours ne portent pas de noms. Ils sont matérialisés par un trou dans lequel on plaçait une cheville de bois qu’on avançait quotidiennement. Un certain nombre de notations ne sont pas traduites : elles désignent peut-être des fêtes ou des cérémonies particulières qui avaient lieu ce jour-là. On suppose que le calendrier et la statue étaient placés à l’origine dans un temple. Le style de la statue ainsi que la forme des lettres datent l’ensemble du 1er siècle. Un usage religieux expliquerait la permanence de ce calendrier, fondé sur un système de comptage du temps très ancien et abandonné à l’époque romaine depuis l’adoption du calendrier julien, au milieu du 1er siècle avant J.-C.
Description incontournable Le calendrier de Coligny, du nom du lieu de découverte, est une des œuvres les plus impressionnantes du musée : cinq années et 600 mots en langue celtique sont inscrits sur une plaque de bronze dont il reste de nombreux fragments.
Description incontournable EN The Coligny calendar, which was named after the place where it was discovered, is one of the museum's most impressive works. Five years and 600 words in the Celtic language are inscribed on the numerous fragments of a bronze plaque.
Suivez le guide 1 : titre L’histoire de l’œuvre
Suivez le guide 1 : texte Le calendrier de Coligny date du 1er siècle, et doit son nom à sa découverte : en 1897, dans la commune de Coligny, dans l’Ain, ce ne sont pas moins de 550 fragments de bronze qui sont découverts. Parmi eux, 400 appartiennent à une statue représentant Mars, et 150 au calendrier. Ils ont été mis au jour lors de travaux agricoles et achetés par le musée des Beaux-Arts de Lyon.
Suivez le guide 2 : titre Comment compter le temps dans l’Antiquité ?
Suivez le guide 2 : texte Le calendrier de Coligny est de type “lunaire à intercalation”, c’est-à-dire mi-lunaire mi-solaire. Cela signifie que les mois sont fondés sur les phases de la Lune, mais que certains mois sont ajoutés périodiquement pour tenir compte de l’année solaire. Ce calendrier couvre une période de 5 ans. Chaque mois possède un nom : giamon, simivi, equos, elemban, aedrin, cantlos, samon, duman, riuros, anacan, ocron et qutios, alternant chacun entre 29 et 30 jours. Contrairement à nos calendriers actuels, il n’y a pas de noms pour les jours, qui sont simplement précédés d’un trou pour pouvoir y placer une cheville et ainsi marquer la date.
Suivez le guide 1 : titre anglais History of the work
Suivez le guide 1 : texte anglais The Coligny calendar dates from the first century and is named for the place where it was discovered in 1897: the town of Coligny in the Ain department. Some 550 bronze fragments were discovered. Of these fragments, 400 pieces belong to a statue representing Mars and 150 pieces are part of the calendar. They were unearthed during agricultural work and were purchased by the Lyon Museum of Fine Arts.
Suivez le guide 2 : titre anglais How was time tracked in Antiquity ?
Suivez le guide 2 : texte anglais The Coligny calendar is a "lunar type with intercalation"; that is, partially moon-based and partially sun-based. This means that the months are established according to the phases of the moon, but certain months are added periodically to take into account the solar year. This calendar covers a five-year period. Each month has a name – Giamon, Simivi, Equos, Elemban, Aedrin, Cantlos, Samon, Duman, Riuros, Anacan, Ocron and Qutios – and lasts from 29 to 30 days. In contrast to our current calendars, there are no names for the days, which are simply preceded by a hole where a peg was placed to mark the date.
Documentation ^Haut^
Liens documentaires Monographie - Recueil des inscriptions gauloises (R.I.G.) - Volume III. Les Calendriers : Coligny, Villards d'Héria - - Duval , Paul-Marie , 1912-1997 - 1986 - 2-222-03668-2
Catalogue d'exposition - Religion et société en Gaule - 2006 - 2-87772-338-0
p. 46-51