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FRV 2004.2.242 :
colorant
Bleu d’Égypte (caeruleum)
Préfixe musée |
FRV |
N° d'inventaire |
2004.2.242 |
Statut juridique |
propriété de la Métropole |
Situation |
En réserve |
Discipline |
Archéologie |
Domaine musée |
produits minéraux non lithiques
|
Domaine SMF |
archéologie
, artisanat - industrie
, gallo-romain
|
Dénomination |
colorant
|
Titre |
Bleu d’Égypte (caeruleum) |
Date de création-exécution |
Entre 2e siècle et 3e siècle
|
Lieu de découverte - Site de fouille |
Europe
/
France
/
Auvergne-Rhône-Alpes
/
Rhône
/
Lyon
/
Lyon 5e
/
Saint-Georges
/
Parc Saint-Georges
|
Méthode de découverte-collecte |
fouille préventive
|
Date de découverte |
Entre 2002 et 2004 |
Précisions sur la description |
Boulettes de pigment bleu, à base de cuivre |
Matières et techniques |
colorants artificiels
(bleu d'Egypte (caeruleum))
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Dimensions |
néant :
|
Inscription(s) |
néant
:
|
Description publique |
Inventé en Égypte, au 3e millénaire avant J.-C., ce colorant bleu est le premier pigment de synthèse conçu par l’homme. Ce bleu artificiel, à base de cuivre, était destiné à l’origine à remplacer le lapis-lazuli. Durant l’Antiquité, c’est l’unique couleur bleue utilisée pour la peinture des enduits muraux, pour la décoration des édifices en pierre ou en bois, des statues… Un important centre de production existait en Campanie (la région de Naples), notamment à Cumes. Ces boulettes de colorant brut ont été retrouvées dans le secteur portuaire de la rive droite de la Saône. Les fouilles du parc Saint-Georges ont mis au jour d’autres produits minéraux, également importés du Sud de l’Italie, pour l’artisanat du textile : du soufre, dont les vapeurs servaient à blanchir les étoffes ; de l'alun (sulfate de potassium et d’aluminium), conditionné dans des amphores et utilisé par les teinturiers comme mordant, pour fixer les couleurs sur les étoffes, mais aussi par les tanneurs pour le traitement des peaux. |