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Etat : Publiable
visée (joconde)
 

FRV 2004.2.07 : frise Bloc de frise inscrit provenant d'un temple anonyme

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Identification ^Haut^
Préfixe musée FRV
N° d'inventaire 2004.2.07
Statut juridique propriété de l'Etat
Situation En réserve
Autres numéros B7  (n° de fouille)   
Désignation ^Haut^
Discipline Archéologie
Domaine musée inscription
Domaine SMF archéologie , gallo-romain , croyances - coutumes
Dénomination frise
Titre Bloc de frise inscrit provenant d'un temple anonyme
Création-Exécution ^Haut^
Découverte ^Haut^
Lieu de découverte - Site de fouille Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e / Saint-Georges / Parc Saint-Georges
Méthode de découverte-collecte fouille préventive
Date de découverte 2002
Couche - unité statigraphique Us 1419
Description ^Haut^
Précisions sur la description Il subsite des traces de colorant rouge dans les lettres de l'inscription ; une analyse par micro-spectrométrie Raman, au laboratoire de Physico-chimie des Matériaux Luminescents (PCML) de l'Université Lyon 1, a révélé la présence de cinabre (sulfate de mercure), minéral composant du rouge vermillon.
Matières et techniques calcaire tendre (taillé, gravé)
Dimensions extérieures : H. 51 cm ; L.197,3 cm ; P. 57,1 cm
Inscription(s) dédicace : [--- ] / MPLVM PO / [---]
Latin (langue)
Dédicace d'un sanctuaire

Description publique Au début des années 2000, un ensemble de plus de 200 blocs de calcaire et de marbre, issus de la destruction de plusieurs monuments, a été mis au jour sur la rive droite de la Saône. Ils avaient été pour la plupart remployés dans un mur construit à la fin de l’Antiquité, en vue de stabiliser la berge. Plusieurs blocs de frise portent une dédicace dont quelques bribes sont conservées. L’inscription, qui devait atteindre 25 m de longueur, est trop grande pour avoir figuré sur la façade du temple. Elle devait plutôt être gravée sur la colonnade d’un portique entourant l’esplanade. D’ailleurs, on lit encore les mots « templum » mais aussi « porticum », tandis que des traces de peinture rouge s’observent toujours sur certaines lettres. Douze blocs de corniche et des éléments d’un fronton, taillés dans le même matériau, peuvent être attribués au même édifice : un temple du 1er siècle, dont on ne connaît pas l’emplacement, ni la divinité à laquelle il était consacré.
Documentation ^Haut^
Liens documentaires Monographie - Lyon, Saint-Georges - archéologie, environnement et histoire d'un espace fluvial en bord de Saône - 2013 - 978-2-7351-1125-1
p. 308-312