découverte au cours des travaux de réalisation de la ligne A du métro, rue Victor Hugo (Lyon, 2e), en face du n° 28, près du carrefour avec la rue Sainte-Hélène ; au fond d'un puits, entre 4,50 et 5,20 m de profondeur.
La fermeture de la base du bloc a disparu, ainsi que les bouchons des perforations de la face postérieure.
Matières et techniques
chêne (foré)
alliage cuivreux (coulé)
Précisions sur les matières et techniques
Le corps de pompe est en bois de chène ; les chemises des deux cylindres sont constituées de deux tubes en alliage cuivreux, munis de collerettes et fixés avec des clous en fer.
Dimensions
extérieures :
H. 49,5 cm ; l. max 36,5 cm ; E. 34 cm
Article - La Pompe en bois de Lyon - Savay-Guerraz , Hugues , 1954-.... - 2007
Type de documentation textuelle
Cartel
Texte
corps de pompe romaine
Si le principe de la pompe foulante était connu dans l'antiquité, la découverte d'une telle machine demeure exceptionnelle : moins de 10 exemplaires sont connus dans le monde romain.
Cette pompe a été mise au jour en 1975, à Lyon, au cours des premières fouilles de sauvetage réalisées dans la Presqu'île, lors des travaux de la ligne A du métro. Elle était immergée dans l'eau, à 6 m de profondeur, au fond d'un puits d'époque romaine, situé à l'angle de la rue Victor Hugo et de la rue Sainte-Hélène.
Le corps de la pompe a été réalisé dans un bloc en bois de chêne. Il est percé de deux cylindres, revêtus intérieurement de bronze, dans lesquels coulissaient des pistons. Le mouvement alternatif des pistons, actionnés depuis la surface par un balancier, faisait pénétrer l'eau dans les cylindre, puis la refoulait dans un tuyau vers la surface. La distributions de l'eau à l'intérieur de la pompe était commandée par des clapets de cuir lestés de plaquettes de plomb.
A partir d'un calcul théorique réalisé sur un exemplaire semblable découvert à Périgueux, on peut estimer le débit moyen d'une telle pompe à 60 litres par minute.
Fouille J. Lasfargues
Restauration laboratoire ARC-Nucléart, CEA, Grenoble