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Etat : Publiable
visée (joconde)
 

FRV 2004.0.3.1 : pompe Corps de pompe foulante en bois

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Identification ^Haut^
Préfixe musée FRV
N° d'inventaire 2004.0.3.1
Nombre d'objets 1
Type de bien Collection patrimoniale
Statut juridique propriété de l'Etat
Situation Exposé
Désignation ^Haut^
Discipline Archéologie
Domaine musée hydraulique
Domaine SMF archéologie , gallo-romain , artisanat - industrie
Dénomination pompe
Titre Corps de pompe foulante en bois
Création-Exécution ^Haut^
Date de création-exécution Entre 1er siècle et 3e siècle
Découverte ^Haut^
Lieu de découverte - Site de fouille Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 2e / rue Victor Hugo
Précisions sur la découverte découverte au cours des travaux de réalisation de la ligne A du métro, rue Victor Hugo (Lyon, 2e), en face du n° 28, près du carrefour avec la rue Sainte-Hélène ; au fond d'un puits, entre 4,50 et 5,20 m de profondeur.
Méthode de découverte-collecte fouille de sauvetage
Date de découverte 1975
Description ^Haut^
Précisions sur la description La fermeture de la base du bloc a disparu, ainsi que les bouchons des perforations de la face postérieure.
Matières et techniques chêne (foré)
alliage cuivreux (coulé)
Précisions sur les matières et techniques Le corps de pompe est en bois de chène ; les chemises des deux cylindres sont constituées de deux tubes en alliage cuivreux, munis de collerettes et fixés avec des clous en fer.
Dimensions extérieures : H. 49,5 cm ; l. max 36,5 cm ; E. 34 cm
Inscription(s) néant :

Description publique Si le principe de la pompe foulante était connu dans l’Antiquité, la découverte d’une telle machine demeure exceptionnelle : une quinzaine d’exemplaires seulement sont conservés dans le monde romain. Cette pompe était immergée à 6 m de profondeur, au fond d’un puits, dans la cour ou le jardin d’une maison. Le corps de la pompe a été réalisé dans un bloc de bois de chêne. Il est percé de deux cylindres, revêtus intérieurement de bronze, dans lesquels coulissaient les pistons. Le mouvement alternatif des pistons, actionnés depuis la surface par un balancier, faisait pénétrer l’eau dans les cylindres, puis la refoulait dans un tuyau vers la surface. La distribution de l’eau à l’intérieur de la pompe était commandée par des clapets de cuir lestés de plaquettes de plomb, alternativement ouverts ou fermés grâce aux variations de pression engendrées par les pistons. À partir d’un calcul théorique réalisé sur un exemplaire semblable découvert à Périgueux, on peut estimer le débit moyen d’une telle pompe à 60 litres par minute.
Documentation ^Haut^
Liens documentaires Article - La Pompe en bois de Lyon - Savay-Guerraz , Hugues , 1954-.... - 2007