Veuillez patienter ...
FRV 2001.0.343 :
masque
Masque funéraire
Préfixe musée |
FRV |
N° d'inventaire |
2001.0.343 |
Nombre d'objets |
1 |
Type de bien |
Collection patrimoniale |
Statut juridique |
propriété de la commune |
Situation |
Exposé |
Autres numéros |
ESP 1792 (Espérandieu)
SN 271 (Inventaire du musée des Beaux - Arts)
|
Discipline |
Archéologie |
Domaine musée |
sépulture, rites funéraires
, statues et reliefs
|
Domaine SMF |
archéologie
, gallo-romain
, croyances - coutumes
, sculpture
|
Dénomination |
masque
|
Titre |
Masque funéraire |
Précisions sur la désignation |
Masque de femme ? |
Date de création-exécution |
Entre 2e siècle et 3e siècle
|
Lieu de découverte - Site de fouille |
Europe
/
France
/
Auvergne-Rhône-Alpes
/
Rhône
/
Lyon
/
Lyon 5e
/
Les Massues
|
Précisions sur la découverte |
Remployé dans la maison de Mme Vial aux lieu-dit Les Massues (Artaud) |
Méthode de découverte-collecte |
découverte fortuite
|
Date de découverte |
Avant 1808 |
Précisions sur la description |
Le visage de type tragique est celui d’un personnage âgé. Des rides profondes creusent le sillon naso-génien, le front, le tour des yeux. Le nez est fort. La bouche est profondément évidée. Les sourcils sont froncés. Les yeux aux paupières lourdes ont des pupilles évidées et l’iris est souligné d’un trait creusé. Une chevelure longue encadre le visage. L’onkos devait être assez haut. Un double bandeau entoure le front. Les mèches irrégulières sont travaillées au trépan qui est largement utilisé sur le visage. Outre les yeux, dont le point lacrymal est aussi ponctué, un point marque le menton, détaille les lignes des sourcils et détache la perruque du visage. Des stries sont gravées sur le nez pour simuler les rides d’expression |
Matières et techniques |
calcaire
(sculpté(e))
|
Dimensions |
extérieures :
H. 95 cm ; L.83 cm ; P. 60 cm |
Inscription(s) |
néant
:
|
Sujet |
vie religieuse
(masque)
femme
(masque)
bouche
(masque)
|
Description publique |
Ce grand relief en pierre s’inspire de masques de théâtre, reproduisant les traits d’un personnage tragique ou satyrique, ou bien d’un monstre (Cyclope). Ils sont figurés la pupille des yeux vide, la bouche béante, comme saisis d’horreur. Ils représenteraient les âmes des Larves, ces défunts privés de sépultures, qui viennent hanter les vivants.
Ces masques étaient placés sur les murs des enclos entourant les tombes, ou bien sur les monuments funéraires eux-mêmes. |
Liens documentaires |
Article - Les larves ou masques funéraires antiques en pierre conservés à L - Fellague , Djamila - 2003 - 0035-0745
RAE tome 52-2003, p. 403-416 , article : Les larves ou masques funéraires antiques en pierre conservés à Lyon,
Monographie - Nouvel Espérandieu - Recueil général des sculptures sur pierre de la Gaule - Lyon - Darblade-Audoin , Maria-Pia - 2006 - 2-87754-162-2
Audoin-Darblade M.-P., tome 2, Lyon, Paris, 2006, n° 229, pl. 118 et p. 109, n° 328
Comarmond (Lapidaire), p. 245, n° 353
|