Trois déesses-mères sculptées en haut-relief sont assises dans une niche en forme de coquillage. Les trois figures féminines sont vêtues d’une tunique et d’un manteau. Leurs cheveux couronnés d’un diadème sont relevés vers l’arrière. Les deux Matres placées aux extrémités portent une corne d’abondance dans la main gauche. De la main droite, la divinité centrale tient sur ses genoux un bébé emmailloté, tandis que ses compagnes tiennent une patère avec des fruits (ou un gâteau ?). Le sommet de la coquille est orné d’une tête de griffon. Le fond de la niche est encore enduit de peinture rouge. La situation des déesses représentées dans un coquillage les fait associer au culte des sources et de l’eau . On peut souligner également la fonction apotropaïque de la tête de griffon. Le culte de la fertilité est ici mis en valeur par la présence du nourrisson sur les genoux de la divinité centrale. (Darblade-Audoin, Nouvel Espérandieu, n° 062)
Livre ancien - Vienne et Lyon gallo-romains - villes antiques - Bazin , Hippolyte , 1855-1907 - 1891
Bazin, 1891, n° 3, p. 336 fig. p. 333 p. 240 pour le site ;
Monographie - Nouvel Espérandieu - Recueil général des sculptures sur pierre de la Gaule - Lyon - Darblade-Audoin , Maria-Pia - 2006 - 2-87754-162-2
n° 62, pl. 45
Monographie - La sculpture en Gaule romaine - Nerzic , Chantal - 1989 - 2-903442-86-X
p. 203