Au cours des travaux de reconstruction de l'église Saint-Irénée, en creusant les fondations du mur gauche de la rampe des escaliers, à une profondeur d'environ 4 mètres.
Méthode de découverte-collecte
découverte fortuite
Date de découverte
1824
Précisions sur la collecte
Découvert en 1824, mais dégagé et transporté au musée des Beaux-Arts seulement en 1845
Le sarcophage de Bacchus a été découvert en 1845 près de l’église Saint-Irénée, sur la colline de Fourvière. Il a été réalisé dans un atelier de Rome au début du IIIe siècle.
Description publique EN
The Bacchus sarcophagus was discovered in 1845 near the Saint-Irénée church on Fourvière Hill. It was made in a Roman workshop early in the third century.
Livre ancien - Notice du musée lapidaire de la ville de Lyon - Comarmond , Ambroise , 1786-1857 - 1855
Comarmond, Lapidaire, 1846-1854,N° 26 planche I
Monographie - Nouvel Espérandieu - Recueil général des sculptures sur pierre de la Gaule - Lyon - Darblade-Audoin , Maria-Pia - 2006 - 2-87754-162-2
n° 238, pl. 77-81
Type de documentation textuelle
Cartel
Texte
Triomphe de Bacchus
Importante cuve de sarcophage, en marbre de Carrare, décorée : les deux faces latérales présentent à droite un satyre nu qui enlace devant un autel, une bacchante joueuse de lyre, à gauche une bacchante joue du tambourin et se retourne vers Pan.
La face principale présente, traité en ronde bosse très fouillée, un épisode de la mythologie bachique : le triomphe indien. À gauche Bacchus est debout sur un char traîné par deux panthères. Il se tourne vers Ariane qui l’accompagne. Le couple est entouré d’une victoire et de bacchantes et le cortège est conduit par un satyre barbu. Au centre, deux captifs indiens dont l’un a les mains attachées dans le dos, sont juchés sur un éléphant et un chameau. À droite, hercule ivre est soutenu par un satyre, et cherche à enlacer une nymphe. De nombreux animaux ou personnages plus petits meublent les espaces entre les personnages principaux.
Au-delà d’une scène de genre très réussie, ce triomphe indien, sculpté dans un atelier de Rome au début du IIIe siècle. , constitue peut-être un témoignage de croyance à la victoire sur la mort et à un au-delà joyeux.
Découvert à Saint-Irénée vers 1800, et extrait du sol en 1824.
Espérandieu 1770.
Marbre de Paros